Le cimetière de Picpus : un lieu chargé d’histoire et de souvenirs
Source : Cin Echo n° 11
Au 35 rue de Picpus, dans le 12e arrondissement de Paris, se trouve tout au fond du couvent des dames des Sacrés Cœurs, le petit cimetière de Picpus. À l'origine était édifié en ce lieu le couvent des chanoinesses de Saint Augustin ou de Notre-Dame de la victoire de Lépante.
Légion de Lauzun
Les Cincinnati de France ont apporté à la Société générale un complément au beau cadeau des dix-huit drapeaux aux couleurs de l’époque qui lui avaient été solennellement remis à Versailles en 2001: il y manquait, en effet, un emblème pour la légion de Lauzun.
Reconstituer la carrière d’un officier de marine du XVIIIe siècle
Source : Cin Echo n° 10
La reconstitution de la carrière d'un officier de marine du XVIIIe siècle nécessite bien souvent de consulter des documents des fonds Marine conservés sur deux sites différents :
- le Centre d'accueil et de recherche des Archives nationales (CARAN) pour la période antérieure à 1789 (séries cotées avec une lettre),
- le château de Vincennes (Centre historique de la Défense) pour la période postérieure (séries cotées avec deux lettres). La consultation du dossier individuel est la première démarche à entreprendre mais celle-ci peut s'avérer peu fructueuse. En effet, les dossiers individuels n'existent pas toujours et peuvent s'ils existent, ne comporter que très peu de pièces ; il n'y a en particulier pas forcément, un état des services. Il en est souvent ainsi pour les jeunes officiers de la Guerre d'Amérique ; il faut alors consulter des documents d'autres séries.
La Société des Cincinnati de France et la guerre d’Amérique 1778-1783
Source : Cin Echo n° 9
En 1913, le baron de Contenson, stimulé par des souvenirs de famille, publie dans la Revue d’histoire diplomatique, un article que lui a inspiré l’ouvrage qu’Asa Bird Gardiner, secrétaire général de la Société des Cincinnati, venait de consacrer quelques années plus tôt aux Cincinnati français, sous le titre The order of the Cincinnati in France. Après plus d’un siècle, il rappelait ainsi la fraternité d’armes entre Américains et Français que la Société des Cincinnati, fondée le 10 mai 1783, entendait prolonger entre les officiers des deux nations alliées et leurs descendants.
La victoire de la Chesapeake et de Yorktown, 5 septembre-19 octobre 1781
Survenant alors que la guerre menée, tant en Amérique du Nord que dans le reste du monde, devenait pour le Royaume-Uni un fardeau insupportable, ce « Dien-Bien-Phu britannique » provoqua la chute du gouvernement North, la venue au pouvoir des partisans anglais d’une paix rapide, et fut le point de « non-retour » vers l’indépendance des États-Unis d’Amérique.
Deux facteurs particulièrement favorables sont réunis :
- l’arrivée à maturité, chez les décideurs français, d’une conception stratégique victorieuse,
- la parfaite entente des acteurs militaires impliqués : Washington, Rochambeau, de Grasse, jouant à merveille de la complémentarité de leurs talents et de leurs atouts.
Yorktown : la capture des redoutes
Source : Cin Echo n° 5
« Monsieur de La Fayette est prévenu qu’après un silence d’un quart d’heure de toutes les batteries, il partira ce soir à six heures et demie précises deux coups de bombes et deux obus de la première parallèle (…), que ce sera le signal que j'ai proposé et qui a été accepté par le général Washington pour faire déboucher les troupes américaine et française qui doivent attaquer de vive force les redoutes de la gauche de l’ennemi. » (Vioménil)(1). Comme il a été rappelé dans un récent article de notre Cin-Echo, les combats d ’ Yorktown et de la Chesapeake ont joué un rôle décisif pour dissuader la cour de Londres de tenter de maintenir indéfiniment son règne sur les treize colonies américaines révoltées.
L’insigne de la Société des Cincinnati
Le 10 mai 1783, les officiers de l’armée américaine ainsi que les officiers étrangers, décident « pour perpétuer aussi bien le souvenir de ce grand événement» (la victoire sur les troupes britanniques ) « que celui de l’amitié formée au milieu des dangers courus en commun », de s’associer en se constituant en une Société d’Amis et d’avoir un Ordre qui permettra à ses membres de se reconnaître et qui sera « une médaille d’or », d’une taille suffisante pour recevoir les emblèmes ci-après :
Rochambeau en Amérique : chronologie et raisons d’un succès
Selon Napoléon, « l’art de la guerre est un art simple et tout d’exécution ; il n’y a rien de vague, tout y est bon sens, rien n’y est idéologie » et pour Paul Valéry, « un grand homme est une relation particulièrement exacte entre des idées et une exécution ». Ces deux citations s’appliquent parfaitement à la personnalité de Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau, soldat accompli et combattant exemplaire dont le nom reste associé pour la postérité à la victoire de Yorktown.